La cire perdue est un procédé dans lequel le métal en fusion vient remplacer, en le faisant fondre, un modèle en cire placé dans un moule.
Cette méthode est connue au moins depuis le IVe millénaire av. JC. On a retrouvé à Nahal Mishmar, en Palestine, des objets en cuivre faits à la cire perdue datant de cette époque. La fonte à cire perdue a été largement utilisée pour la production de petites pièces essentiellement destinées à la joaillerie et à l'orfèvrerie, puis à partir de la 1ère renaissance italienne à la statuaire.
Cette technique permet de couler des pièces complexes d'un seul tenant (sans soudure) avec une grande précision dans les détails.
ETAPE 1 : à l'atelier
La maquette
En cire, faite à la main, elle servira à la réalisation du moule.
ETAPE 2 : chez le fondeur
Le moule et l'arbre de coulé
Image 1 : Le moule c'est l'empreinte de la maquette. Il est réalisé en caoutchouc ou en silicone et permet de réaliser plusieurs modèles en cire pour créer des objets en série. La cire est injectée sous pression.
Image 2 : Les pièces en cire sont montées sur un arbre de coulé qui est ensuite déposé dans un cylindre en métal. Le cylindre est rempli d'un mélange plâtreux puis cuit. La cire fond et ne reste que l'empreinte en creux des objets. Le cylindre est alors rempli avec le métal en fusion.
Image 3 : Le cylindre brûlant est plongé dans l'eau froide. Le plâtre se désagrège et on récupère l'arbre de métal. On retire les pièces brutes de fonte de l'arbre (l'ébardage).
ETAPE 3 : à l'atelier
Finitions, retouches, polissage
Les pièces sont inspectées, retouchées si besoin, polies et nettoyées. On peut ajouter une étape chez un argenteur si la pièce doit être plaquée (c'est le cas pour la boucle de ceinture ci-dessous).